Un article de Soph Tp, nouvelle contributrice Sou Capoeira.
Grâce à la Capoeira, j’ai découvert une nouvelle manière de voyager.
Septembre dernier, je pars pour plusieurs mois en Australie… J’ai démarré la capoeira un an auparavant et je ne veux pas m’arrêter malgré le voyage.
L’Australie a beau être 14 fois plus grande que la France, il n’y a que 20 millions d’habitants, et peu de capoeristes. Je ne pourrais rencontrer des groupes que dans les grandes villes de mon périple.
La première étape est Sydney, j’envoie des emails aux 5 groupes que je trouve sur internet. Je choisis d’aller au cours du groupe Capoeira Brasil. C’est le cours d’essai de début d’année. La prof est super accueillante, elle connait Cordao de Ouro et Mestre Chicote de renom. Étant seulement débutante, j’ai une petite pression pour ne pas faire n’importe quoi. Je n’aurais pas l’occasion d’y retourner.
En décembre, je passe 3 semaines à Brisbane, je repère les 3 groupes présents, avec les fêtes, seul un groupe est encore actif, ça sera Beribazu. Il est géré par un couple de brésiliens qui donnent les cours ensemble.
Premier cours et super impression. Comme le groupe est restreint, peut-être 12 élèves, ils encouragent rapidement l’apprentissage des différents aspects de cet art. Tout le monde joue du pandeiro et du berimbau dès les premiers cours, et chaque fois on apprend un nouveau chant. Comme en France, le cours finit autour d’une bonne bière, on partage et on compare nos expériences.
Le dimanche suivant, je suis conviée à une journée surf and capoeira on the beach. Soleil et Berimbau, Vague et pandeiro, sable et roda, un mélange de « way of life » australien et brésilien.
En peu de temps, j’ai eu la chance de rencontrer des vrais australiens, ce qui arrive très rarement aux backpackers étrangers, de me faire des nouveaux amis et de passer de super moments.
Au dernier cours de l’année, j’avais le sentiment de faire partie du groupe tellement leur accueil a été chaleureux.
Dernière étape de capoeira de l’autre côté du pays, plein ouest, à Perth. Cette fois j’ai le contact d’un français de cordão de ouro qui est parti y vivre avec sa femme. Il gère un petit groupe avec un anglais.
Il m’invite à un fameux Ozzie barbecue organisé sur la plage avec son groupe. Malheureusement blessée, je reste à améliorer ma technique de pandeiro et à papoter capoeira près du barbecue. La journée s’est bien sûr terminée autour d’une bonne bière, (un classique !).
Même en étant débutante et peu confiante, grâce à la capoeira, je me suis lancée dans la roda et j’ai pu faire de super rencontres avec des locaux, partager et échanger. Je n’hésiterai pas une seule seconde à réitérer l’expérience lors de mes futurs voyages, même pour un seul cours. Et j’encourage tout le monde à le faire!
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