Un article de Soavina (Paris), nouveau contributeur SouCapoeira!
De décembre 2014 à janvier 2015, je suis parti en Ethiopie avec l’association École d’art au village pour conduire, avec d’autres artistes, un projet artistique avec les enfants.
D’abord, une petite précision sur l’Éthiopie… « Grâce » au grand photographe Sebastião Salgado, d’origine brésilienne (coïncidence ?), on a tous une image de ce pays comme un pays où règnent pauvreté, guerre et famine. On est très loin de la vérité. L’Éthiopie est le seul pays africain jamais colonisé, compte environ 94 millions d’habitants, a une croissance économique à deux chiffres depuis des années et possède l’une des plus anciennes civilisations, pour ne pas dire qu’il est le berceau de l’humanité. Parfois, je lui ai trouvé quelques similitudes avec le Brésil (y étant allé au cours de l’été 2014, mais ce sera peut-être le sujet d’un autre article), mais, la capoeira n’y existe pas du tout…
Donc, je me retrouve dans ce pays. Je ne connais pas du tout la langue amaric mais je dois communiquer avec ces enfants dans les ateliers que nous donnons, avec leur grand sourire, leur enthousiasme… Il faut que je trouve un moyen de les canaliser… Tiens, si je leur chantais un truc, quelque chose de simple et universel ? Le virus olélé est né…
Mais bon, il n’y a toujours pas de capoeira… Je rentre maintenant dans ma troisième semaine éthiopienne, après Addis Abeba, après Axoum. On est à Lalibela, la deuxième Jérusalem, un village très riche en histoire et spiritualité. Les pompes ou les équilibres dans la chambre d’hôtel ne suffisent plus. Il faut que je trouve autre chose… Pendant que j’interviewais (en amaric bien sûr) un de mes petits artistes en herbe, j’ai entendu le mot Taekwondo ! Hum…
A suivre…