Cette article a ete modifié le 21 septembre 2018
La capoeira s’installe au gymnase de la Poudrière / Mortagne-au-Perche
Source : http://www.le-perche.fr
Depuis quelques semaines, la musique brésilienne a envahi une des salles du gymnase de la Poudrière. Chaque lundi, ils sont une petite dizaine à s’y retrouver autour d’une nouvelle activité : la capoeira.
Soutenu par Racinart’monie
L’association Esperença Capoeira a vu le jour en décembre dernier.
Son président, Antoine Lebacle, a découvert ce sport mélant danse et art martial il y a une quinzaine d’années à Alençon en compagnie de Racinart’monie. Cette association est d’ailleurs la marraîne de celle de Mortagne. Un tutorat bien apprécié par Antoine : « c’est avec eux que j’ai tout appris. J’ai saisi l’opportunité de créer ma propre association ici. Les membres de Racinart’monie viennent nous voir, nous aident. C’est une reconnaissance ».
Souplesse et énergie
Lors de la foire au boudin, au Carré du Perche, Esperença Capoeira était présente et avait invité ses collèges de Racinart’monie pour des séances de démonstration qui ont enchanté le public.
« Pratiquer cet art permet de développer la maîtrise de soi, poursuit le président. On parle de jeu et non de combat. Cela développe aussi la souplesse et l’énergie. Nous sommes des combattants, des acrobates, des chanteurs et des musiciens. C’est très complet ».
La capoeira possède aussi une dimension culturelle, des notions
d’histoire sont abordées par le biais des chants. Le danseur apprend ainsi des rudiments de la langue brésilienne. Inventé par les esclaves qui ont “déguisé” leurs combats par des gestes de danse, la capoeira a traversé les siècles. Aujourd’hui, on la pratique dans un esprit ludique. « Chacun évolue à son rythme et on s’amuse dès les premiers cours ».
Passage de grade
À chaque fin de saison, un rituel permet de changer de grade : comme un passage de ceinture au judo par exemple, les capoeiristes sont évalués sur leurs performances physiques et cultures. La couleur de la corde nouée à leur ceinture symbolise leur niveau : du blanc au noir, chaque passage de grade est un moment important. Lors du premier, un surnom est donné au capoeiriste en fonction de son style de jeu, sa personnalité.
Après la foire au boudin, l’association espère bien pouvoir à nouveau se produire en public. “La capoeira reste un folklore festif qu’il faut partage” résume Antoine.
N.L.
Pratique : esperencacapoeira@outlook.fr
Entraînement chaque lundi au gymnase de la Poudrière de 18h à 19h30. Il est possible de participer aux entraînements avec Racinart’monie à Alençon le mercredi de 19h à 20h30 (Etoile) et le samedi de 14h à 16h (gymnase du lycée Mezen). 61400 Mortagne-au-Perche
Nathalie Legendre