Un article de Sophie (Paris), nouvelle contributrice SouCapoeira!
La samba et ses danseurs, les « sambistes », sont des symboles du métissage et du dynamisme de la culture populaire brésilienne. Cette danse (et musique) occupe une place centrale dans la définition de l’identité brésilienne.
On vous a déjà parlé du samba de roda, pratiqué dans la capoeira. Mais « le » samba est plus que cela, c’est au départ un style musical très populaire au Brésil. Il provient de la fusion de rythmes africains et portugais, et le rythme est donné essentiellement par les instruments: percussion, guitare et cavaquinho (une toute petite guitare utilisée dans les orchestres de choro).
L’origine du mot samba pourrait venir du terme « semba », qui signifie vraisemblablement nombril dans la langue bantou, langue des esclaves originaires de ce qui est actuellement l’Angola. A la fin du XIXème siècle, avec l’abolition de l’esclavage, de nombreux anciens esclaves se dirigent vers Rio de Janeiro pour y travailler.
C’est dans cette ville que naît « la » samba, danse issue des danses et des percussions africaines apportées par ces anciens esclaves. En 1916, la première chanson de samba est enregistrée. Elle s’appelle «Pelo telefone » (Au téléphone) et est chantée par le chanteur Donga. Très vite, ce titre devient un succès et offre à la Samba une porte de sortie hors de la classification qu’on lui octroyait à l’époque, c’est à dire une musique populaire des noirs brésiliens.
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Au téléphone? Voici Donga, Chico Buarque et Hebe Camargo qui s’amusent dessus: