Dans la vie, il/elle est : Photographe  

Crédit photo: Yannis Artaris

Crédit photo: Yannis Artaris

Son vrai nom : Pascal Vo
Origine : France(Paris)
Ton grade et ton nombre d’années de capoeira : Corde Violette (Groupe Capoeira Brasil), j’ai commencé la capoeira en 1998 (à 14 ans).
Groupe : Capoeira Brasil Paris
Formé par : Formando Bem-Te-Vi, Capoeira Brasil/ Mestre Paulinho Sabiá
Signature move :
A PROPOS DE Professeur DEITADO :

Après avoir pratiqué durant ses jeunes années le karaté Shotokan et la boxe Thaï, Deitado découvre la capoeira à l’âge de 14 ans, suite au visionnage du film « Only the strong », qui révèle celle-ci au grand public au milieu des années 90, et permet l’explosion du nombre de pratiquants en France.

Mais si la plupart des adolescents qui se sont essayés à la capoeira à l’époque ont depuis longtemps arrêté, lui persévère, s’entraînant de manière quasi-quotidienne depuis 1998. Sa passion n’a jamais faibli, fait relativement rare dans notre société moderne où tout se consomme et s’oublie de plus en plus vite!

Élève du professeur Bem-te-vi depuis la première heure, il reçoit officiellement le titre d’instructeur de celui-ci en 2006, en présence et avec l’accord du Maître fondateur de notre école : Paulinho Sabia, ainsi que de nombreux capoeiristes, hauts gradés ou simples débutants, dont il a su conquérir au fil des ans l’amitié et l’admiration par sa gentillesse naturelle, ses talents de joueur, d’enseignant, et son humilité sincère.

Il développe aujourd’hui un travail propre sous la supervision de Bem-te-vi, à Paris, en plus de voyager régulièrement au Brésil, où il a l’occasion de s’entraîner directement avec le Maître, et de côtoyer les meilleurs capoeiristes venus du monde entier.

Comment j’ai découvert la capoeira:

J’ai découvert la capoeira grâce au jeu Tekken sur Playstation au départ. Je jouais toujours avec Eddy Gordo qui était mon personnage favori mais c’est à la diffusion du film Only the strong à la télévision que je me suis dit que j’allais m’y essayer. On peut réellement parler d’une « génération only the strong » car de nombreux enseignants et gradés autour de moi viennent de là. Ce film a eu le mérite de remplir les clubs de capoeira à l’époque et de créer une vraie « mode ». À ce moment, j’ai commencé plusieurs sports mais la capoeira occupait mon esprit nuits et jours. Je n’avais pas assez de jours par semaine pour progresser donc j’ai abandonné peu à peu les autres sports pour me focaliser sur la capoeira.

Pourquoi j’ai accroché: Avant tout je rappelle que j’avais des yeux d’adolescent à cette époque ! Déjà, c’était quelque chose qui sortait du commun puis je trouvais que la façon dont les professeurs mettaient par terre leurs adversaires était super classe. Plus je m’enfonçais dans la pratique, plus j’appréciais les différentes facettes de cet art. L’aspect culturel, la musique, le jeu (dans tous les sens du terme), les acrobaties, le partage, l’énergie… Aujourd’hui, j’ai toujours ce regard d’ado vis à vis de la capoeira, la même passion même si dans la réalité, je suis encore très loin de mon vrai niveau dans Tekken.

Pourquoi mon apelido ? Je vous laisse le soin de demander à Bemtevi !

Ma plus grosse raclée: Je n’ai pas de « plus grosse raclée » en tête. Je me suis retrouvé un bon nombre de fois en difficulté dans la roda mais c’est ce qui constitue notre bagage à tous n’est ce pas ?

Le plus beau compliment qu’on puisse me faire: Comme un père pour ses enfants, ma fierté vient de ce qu’on me retourne de mes élèves. Ce n’est pas très original, désolé pour votre article mais je pense que c’est commun pour tout enseignant !

La critique que je ne supporte pas d’entendre ? Ceux qui me connaissent savent que je suis très (voire trop ?) ouvert à la critique car j’y vois systématiquement une super opportunité de progresser.

Ma chanson préférée:  Choix cornélien car j’aime beaucoup de chansons chacune pour des raisons différentes mais puisque je dois choisir, il y a une chanson que j’avais en cassette et que j’écoutais en boucle dans mon walkman et dont je ne me suis jamais lassé, c’est « a lição » de Mestre Barrão.

Un grand capoeirista pour moi c’est:  C’est un grand curieux, qui cherche toujours à apprendre, partout et de tout le monde. Qui avance, qui apprend, qui transmet, qui n’oublie pas d’où il vient et qui sait où il va.

Tu peux me trouver:
Gymnase Max Rousié, 28 rue André Bréchet, 75017 Paris (Porte de Saint Ouen)
Gymnase Curial, 84 rue Curial, 75019 Paris (Corentin Cariou/Rosa Parks)
Gymnase Macdonald, 147 boulevard Macdonald (Corentin Cariou/Rosa Parks)
http://www.capoeira-paris.org

LES ARTICLES & Les Liens :

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