Un article de Hulk (Marseille). Interviewé par SOUCAPOEIRA!
Une opération pilote est menée actuellement par plusieurs scientifiques marseillais… Ainsi que deux capoeiristes Hulk et Olivier Blin (médecin & capoeiriste).
Le centre d’excellence DHUNE et l’association France Parkinson ont créé l’atelier « Parkinson & Capoeira » pour les patients atteints de la Maladie de Parkinson. Une thérapie non-médicamenteuse qui améliorerait leur motricité. Sous la houlette d’un Monitor agréé de l’association Ginga Mundo Anthony Abbas (C), alias « Hulk » et suivis par le Olivier Blin, spécialiste de la maladie de Parkinson à Marseille.
C’est une première mondiale. À Marseille, un groupe de personnes atteintes de la maladie de Parkinson va, pendant plusieurs mois, suivre des cours de capoeira pour tenter de retrouver plus de mobilité et de souplesse.
Ces élèves ont en effet un point commun : tous sont atteints de la maladie de Parkinson. Ils sont une petite douzaine à s’être portés volontaires pour participer à une opération pilote impulsée par leur médecin, Olivier Blin. Ce dernier est directeur du pôle de pharmacologie à l’AP-HM, et directeur de Dhune, programme de recherche sur les maladies neurodégénératives associant laboratoires, hôpital et université. Mais il est aussi et surtout depuis quatre ans, capoeiriste à ses heures perdues.
https://www.youtube.com/watch?v=0gmI85CQOtA
On ne guérit pas de cette maladie, prévient la représentante de France Parkinson, Catherine Chaptal, qui voit tout de même dans ces ateliers l’espoir de certains progrès: « Être beaucoup plus souple, par exemple, si on a une difficulté à se baisser. Si cette activité peut amener des petits conforts de ce style, c’est bien. »
« La capoeira, c’est un jeu, un dialogue, avec son partenaire. Pas un combat, il n’y a pas d’adversaire. Mais pour les esclaves, c’était la lutte pour la liberté », explique « Hulk ». Cette même liberté dans leur corps pour laquelle se battent Marie-Claude, Gilles ou Jean-Pierre. Comme les quelques 200.000 malades de Parkinson en France.
L’expérimentation va durer six mois au rythme d’un atelier par semaine, avec une dizaine de malades. Si les résultats sont concluants, la méthode sera généralisée. Les séances hebdomadaires débuteront le 8 février.
Références :
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