Aujourd’hui, si la « malandragem » vit encore, elle est plutôt un résidu de ce qu’elle à été durant les siècles passés. Devenu un synonyme de malice, elle est élevée au rang de savoir ou de qualité recherchée par les capoeiristes. Tout cela pour dire que les motivations ne sont plus les mêmes.[C’était quoi la motivation avant? Tu n’en parles pas donc la comparaison arrive comme un cheveu sur la soupe/ faire peut petre un mini paragraphe sur le malandragem associé à la violence?] Même si l’inégalité sociale et le racisme restent à bien des égards semblables à ce que pouvaient vivre les premiers descendants d’esclaves, aujourd’hui, la Capoeira est pratiqué en grande majorité dans des milieux aisés. [ou? au Brésil?]
Pas question pour un père ou une mère de famille ou bien un enfant pratiquant la Capoeira comme un hobby, et payant une cotisation annuelle au sein d’une association, de recevoir un coups de rasoir en pleine gorge ou de se briser une jambe où un bras au beau milieu d’une roda. L’institutionnalisation de la Capoeira a impliqué un véritable processus d’euphémisation de la violence, même si on la trouve encore notamment sous forme de violence symbolique.
Sources :
Julien Terrin, anthropologue, a réalisé en 2011 un mémoire de recherche intitulé : Salvador de Bahia, la Mecque de la Capoeira. Cet extrait provient d’une interview réalisée par Julien Bouisset lors d’une rencontre, en vue de l’évènement à la Cité de la Musique, « Capoeira : danse et combat », le 12 février 2012.
Vous pouvez la retrouver ici: http://www.mondomix.com/news/julien-terrin-aujourd-hui-la-capoeira-est-pratique-en-grande-majorite-dans-des-milieux-aises