Un article de Viva (Nantes) nouvelle contributrice SouCapoeira!
Les étirements, un sujet polémique et controversé… Pour moi, il est certain qu’ils améliorent l’efficacité du sportif, sa performance, sa tonicité ou son élasticité, mais aussi la conscience de son corps.
Il existe des étirements multiples et des variations infinies. Être danseuse ne donne pas la vérité exacte sur leur exécution, loin de là, mais je pense que notre corps est un outil de travail que nous apprenons à écouter pour répondre à ses besoins. Je ne cherche pas à énoncer une vérité mais à aider en transmettant quelques conseils qui m’ont été répétés, qui m’ont aidée, et qui sont pour moi une base sur ce sujet.
Comme chaque corps est construit différemment, des étirements qui fonctionnent sur un corps ne fonctionneront pas sur un autre. Ceci ne veut pas dire qu’il sera impossible d’acquérir un niveau de souplesse donné (un écart par exemple…), mais que chacun doit comprendre et prendre conscience de son corps pour arriver à ses objectifs. Il vaut mieux garder son rythme, car nous n’avons pas tous la même élasticité de ligaments, les même écarts de hanche, les même amplitudes, les mêmes épaisseurs musculaires, les mêmes formes de muscles.
Il y a différents types d’étirements: ceux qui échauffent le corps, ceux pendant l’effort, ceux qui aident à récupérer, enfin ceux qui se travaillent à froid pour se détendre (Siiii, ça existe) et ces derniers sont les plus importants.
Pour nous danseurs, chaque mouvement est un étirement (c’est pour cela qu’on peut paraitre obsédés). On nous demande souvent d’imaginer des directions dans nos mouvements. Des flèches, des lignes invisibles, nous devons imaginer des directions infinies. Comme autant de vecteurs. Par exemple s’allonger sur le dos et tirer les bras dans un sens doit aussi vous donner la sensation qu’une autre force vous tire dans le sens opposé, c’est-à-dire par les pieds. Donc premier conseil: travailler toujours en imaginant qu’aller dans une direction demande de sentir la force qui tire dans la direction opposée.
Pour cela, travailler à deux ou à plusieurs est intéressant. Donner une direction c’est chercher à sentir ses points d’alignement, sentir ces articulations, sa tête, ses épaules, son sternum, son diaphragme, son bassin, ses genoux, ses chevilles et ses orteils (ouf!), et comment tous sont tenus et reliés entre eux.
Ces lignes directionnelles imaginaires, ce sont des verticales, diagonales, spirales… là encore tout dépend de comment vous voulez diriger votre corps. Une chose est sûre, c’est qu’elles doivent vous apporter une sensation d’étirement infini, comme un souffle infini.
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