Un article de Viva (Nantes) nouvelle contributrice SouCapoeira!
Nous parlions donc d’étirements et de lignes imaginaires… (Pour les retardataires, lisez d’abord la première partie de cet article!)
Une notion très importante, le souffle. Il vous guide et rythme votre étirement. Essentiel, il oxygène votre… douleur! Non, je plaisante, il oxygène surtout votre muscle. Alors au lieu de dire « aïe j’ai mal c’est dur », chutttttt ! Inspirez, concentrez- vous, respirez!
Il est donc important de respecter le calme des étirements, car cela demande une concentration. Il existe différentes méthodes de souffle, et d’accord entre souffle et étirements. Il peut y avoir une différence entre votre propre souffle (durée entre inspiration et expiration) et celui qui s’accorde avec vous et qui vous aide à soulager votre « douleur ». Ici, la respiration se cale sur le mouvement.
On inspire, et lorsque nous allons étirer, tendre ou relâcher pour chercher plus loin, on expire. Deuxième conseil donc: tant que le souffle n’est pas terminé, le mouvement ne doit pas être terminé , même si vous avez la sensation que vous ne pouvez pas aller plus loin. Si vous bloquez, imaginez au contraire qu’il continue à s’allonger. On oublie son caractère cartésien, physique (cela peut paraître étrange) pour arriver à déconnecter, s’étirer, et respirer.
Surtout, attention! Vouloir aller chercher loin, oui, mais pas bêtement et c’est là que la subtilité et la patience rentrent en compte. Il y a une limite à ne pas dépasser. Pour ma part c’est lorsque votre corps tremble. Là, il vaut mieux écourter.
On peut le répéter, cela ne va pas loin, ce n’est pas grave. La répétition et le placement sont importants, il faut continuer tranquillement tout en respirant. L’étirement efficace pour un gain de souplesse durable est lent et (comme les abdos) doit être régulier et répétitif. Et il va falloir accepter qu’il dépend beaucoup de notre environnement, notre humeur, et de la santé de notre corps (fatigué, courbaturé). L’étirement demande exigence, travail, volonté d’aller toujours plus loin, mais aussi patience et intelligence.
Ce qui m’amène a la notion de douleur. Un bon étirement est lorsque ça fait mal? Oui et non: la douleur est subjective. Mais surtout, vous apprenez à connaitre votre corps et à reconnaitre les douleurs de travail bénéfiques et les douleurs de « signal », qui vous mettent en garde !
Je pense qu’il faut une douleur, puisque nous devons sentir l’étirement. Si je devais la décrire, c’est une douleur chaude, lourde, que je dois alléger en étirant. Une fois disparue, je cherche à aller plus loin et à retrouver cet état de douleur, puis d’aller encore plus loin… Il est difficile de décrire ce sentiment, il faut le sentir.
Par contre, la douleur « alerte » pique, elle est violente, on n’arrive plus à calmer son souffle, et cela même quand on est souple! Après un effort intense, ou lorsqu’on est fatigués, il faut accepter de faire l’étirement avec moins d’amplitude. Sincèrement, l’étirement doit être un jeu, et quelque chose d’agréable. Cela peut paraitre illogique, mais c’est vrai. Un corps bien étiré = un corps sain, et connaître son corps permet de bien travailler…
Et vous, qu’en pensez-vous?
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