Un article sur la motivation à l’entraînement, écrit par Uty dans NoHipsterGirls.
On est tombés sur cet article de « motivation », alors qu’on se demandait justement, entre les entraînements, le travail, la musique, l’apprentissage du portugais… etc… qu’est-ce qui fait progresser? Voici l’approche d’une sportive (non-capoeiriste), mais qui peut rassurer les capoeiristes aussi!
« Très occupée par mes divers entraînements et mes autres activités de loisirs (y a pas que le sport dans la vie, namého), je suis de temps en temps prise de doute.
À chaque fois que je parle d’une de mes pratiques loisirs, que ce soit le sport ou le dessin, j’ai envie de penser que nous ne sommes pas des machines. Le travail nous fait progresser et c’est cela qui nous motive aussi à continuer, car notre pratique nous donne de plus en plus de satisfaction. Et puis d’un coup en revenant de la salle de sport après une séance de TRX (trop bien ce truc) pour mon renforcement musculaire, je me suis mise à douter.
Avec tout l’investissement que je donne pour être tout simplement plus forte et résistante dans la vie, j’ai commencé à flipper. Ce ne sont pas tellement les 20 Km de Paris qui me stressent. C’est certes une épreuve et un gros pallier pour moi, mais je suis assez confiante pour finir la course dans de bonnes conditions.
Pourtant j’ai cette frousse totalement irrationnelle : et si en vrai, je ne progressais pas ? Pourtant c’est un fait, je cours plus vite et plus aisément qu’au début. Pas difficile quand lors de ma première séance de running, j’avais choisi un terrain vallonné pour les 4 Km les plus longs de ma vie.
Mon entourage me rassure me disant que les effets de mon entraînement se voit déjà. J’ai l’air plus en forme, et j’ai physiquement une allure plus tonique.
Alors je me dis que ce doute est tout naturel, justement car nous ne sommes pas des machines. J’ai confiance en mon entraînement et je dois continuer à lui faire confiance. Il faut peut-être que je ressente mieux les choses pour apprécier chaque progrès. Maintenant cela doit être naturel d’être plus exigeant avec soi-même lorsqu’on a progressé.
Je crois que ce doute vient du fait qu’on a facilement la mémoire courte quand on se lance des défis. On oublie un peu d’où on vient et tout le parcours qu’on a réalisé pour arriver à où on en est aujourd’hui. On compare notre prestation du jour à celle de la veille ou de l’avant veille. Alors elle peut paraître plutôt médiocre ou trop moyenne. Mais dès qu’on change d’échelle, on voit tout ce qui s’est passé et on ne peut qu’admirer sa propre réalisation.
S’entraîner et persister dans son objectif, c’est donc aussi faire confiance en son entraînement et à ce qu’il apporte. C’est aussi en lui faisant confiance qu’on s’y tient ! »
Et vous, des petits moments de panique à la capoeira? Est-ce que j’aurai le niveau pour passer une corde cette année? Pour réussir ce mouvement? On s’accroche!
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