Un article de CM Maneiro (Bretagne), contributeur Sou Capoeira..
Pour aider à la pédagogie et à une certaine prise de conscience concernant nos capacités (et aussi aider à relativiser parfois 😉 ),
j’ai tendance lors de mes explications à « catégoriser » les acrobaties.
Selon moi, dans la Capoeira, nous pouvons les classer en trois grandes catégories.
Ces catégories ne sont pas complétement scindées et un mouvement peut appartenir plus ou moins à deux d’entre elles. Mais si je les classe de cette manière c’est vraiment pour que nous puissions nous rendre compte que nous ne sommes pas tous prédisposés à effectuer les mêmes mouvements et que toutes les acrobaties ne demandent pas le même type de travail :
Les acrobaties qui demandent de la répétition
Dans cette catégorie, ce sont généralement des acrobaties qui demandent de répéter énormément de fois le mouvement pour travailler nos chaines musculaires et notre proprioception. L
a proprioception se travail avec le temps et en créant ainsi des réflexes et de nouvelles connexions neuronales.
L’exemple le plus flagrant de ce type d’acrobatie est la Bananeira (l’équilibre sur les mains). Je ne connais personne qui ait réussi à contrôler la Bananeira rapidement. C’est un mouvement qui demande patience et répétition.
Hormis la force requise, la Bananeira demande peu d’autres capacités physiques qu’une très bonne proprioception. Et celle-ci s’acquière par le travail.
Les acrobaties qui nécessitent une capacité physique
Là nous avons clairement la catégorie qui nous montre que nous ne pouvons pas forcément avoir la même acrobatie que notre voisin et partenaire d’entrainement.
Ce sont les acrobaties qui sollicitent une aptitude particulière. Cette aptitude est généralement liée à la souplesse. En effet, un manque de force peut se combler plus rapidement avec le travail approprié. La souplesse, c’est autre chose.
Bien sûr, nous pouvons toujours travailler sur notre souplesse. Mais une fois la croissance finie, il est plus difficile et plus long de progresser dans ce domaine.
Toujours est-il que pour cette famille d’acrobaties, vous devez avoir presque « au préalable » la capacité physique adéquate.
Un très bon exemple de cette catégorie est de « faire le pont » ou le « role de banco ». Il est indispensable d’avoir le savant mélange de souplesse dorsale et de souplesse d’épaules pour le faire. Si ce n’est pas le cas, vous risquez de vous blesser à ne travailler que sur cette position.
La meilleure solution sera donc de travailler votre souplesse dorsale et l’ouverture de vos épaules pour avoir les prérequis indispensable au travail de ce mouvement.
Les acrobaties qui demandent à « trouver le truc »
Si vous avez déjà travaillé d’arrache pied à passer un mouvement, je suis sûr que vous avez parfois ressenti cela : La sensation du « ça y est ! J’ai trouvé le truc ! ».
En effet, pour certaines acrobaties, il y a tout simplement une astuce à trouver ou une position de corps à comprendre. Une fois ce « truc » intégré, le mouvement passe beaucoup plus facilement !
C’est le cas par exemple avec la queida de rim par exemple. Lorsque vous avez compris comment vous positionner pour bien caler votre coude, le gros du travail est acquis.
Comme je l’ai signalé, les acrobaties ne sont pas aussi scindées les unes des autres mais ceci peut nous éclairer sur le type de travail à effectuer en fonction de l’objectif.
Amusez vous bien les amis !!!
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