La première partie des aventures de Bailarina, c’est par ici!
Oups… Je viens de laisser s’écouler presque vingts jours avant de me remettre à écrire.
Bon, c’est aussi la réalité de ce voyage; je suis tout le temps en mouvement ou accompagnée, ce n’est pas désagréable mais c’est fatiguant 🙂 . Fini les moments pour soi, de recueillement personnel et introspectif, fini les moments où l’on fait ses ongles et où l’on se fait un petit masque beauté (je plaisante qu’à moitié)… le temps défile très vite.
Depuis la dernière fois, je suis passée par la Suède où j’ai eu le grand plaisir de retrouver mes parisiens adorés (un peu de chez soi ailleurs
c’est aussi très réconfortant) et où j’ai encore fait des rencontres extra dont certaines m’amèneront plus tard jusqu’au Cap-Vert! Là tout de suite je suis en Finlande dans un décors surréaliste, un pays en uniforme… tout blanc! J’adore!
Humainement et philosophiquement pour en revenir à notre fameuse capoeira, j’ai la sensation de la vivre à fond. Chaque échange est enrichissant, que ce soit avec les enseignants ou avec les élèves.
Les idées, les réactions, les discours, les débats et simplement par l’observation des relations et de la façon que chacun e de pratiquer cet art; me guide et m’en apprend davantage sur moi et les directions que je veux prendre ou pas. Je me confronte à des réponses avant même de m’être posé la question, c’est très intéressant.
J’aime aussi cette confrontation culturelle. Voir comment le professeur brésilien s’adapte par moments à la culture locale et
comment il impose la sienne à d’autres instants. Comment les deux doivent s’imbriquer pour vivre ensemble et surtout, réussir à transmettre la capoeira, et ils la transmettent bien! J’adore la curiosité qu’ont les élèves à mon égard (souvent les plus débutants), c’est très agréable et ça me donne d’autant plus envie de partager cette passion.
Ça me permet aussi de prendre confiance en moi. Il y a tellement de communication possible via la capoeira que la langue ne m’a jamais
manqué. Il me reste encore pas mal de destinations à atteindre et je suis de plus en plus à l’aise avec le changement. Je partage le quotidien des enseignants et j’apprécie énormément leur confiance. Je souhaite à tout le monde de se permettre cette expérience si c’est leur désir. Pour qui pense que j’ai gagné au loto… j’ai juste eu l’occasion de retourner vivre chez ma mère, le temps de travailler suffisamment et d’économiser.
Ça m’a pris huit mois et je pense être partie pour un an. En bus, en dormant chez les capoeiristes et en n’ayant besoin de rien d’autre
que de s’entraîner, en ayant une bonne éducation et en participant aux frais de la maison… C’est tout à fait possible. C’est juste une question de choix… Je n’ai rien d’autre que cette aventure et les gens que j’aime (et la sécurité d’une maman très bienveillante c’est vrai!).
Juste pour vous dire que c’est possible et c’est si bon! Je remercie énormément chaque rencontre: professeurs, élèves, amis, et chaque transmission et moment de partage, ma reconnaissance n’a pas de mots. Merci beaucoup beaucoup pour me faire adorer ce qui me passionne déjà! Merci beaucoup à mon Mestre Orelha pour l’étincelle, son amour et sa confiance (je ne suis pas là
mais je suis toujours là!) et merci beaucoup à Mestre Chicote que je considère comme mon parrain, pour sa sincérité, sa générosité, pour m’encourager et me donner confiance là où je ne l’ai pas. Pour juste y croire et me pousser avec toute la bienveillance d’un mestre. Merci!
Peut être la suite dans un prochain article.
Salve.
Capoeira sans Frontières / Capoeira sem Fronteiras
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