Capoeira en France !Volta ao mundo

Volta ao mundo : Capoeira au Cap-Vert

Un article de Bailarina, Ile de Sal au Cap-Vert,  contributrice SouCapoeira!

Partager mon expérience au Cap-Vert

Aller… un petit article pour Sou Capoeira en buvant mon café dans ma cuisine cap-verdienne.

Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Bailarina, élève de mestre Orelha du groupe Iê Bahia

© bailarina_ie_bahia

© bailarina_ie_bahia

Capoeira à Paris.

J’ai commencé la Capoeira en 2003 et j’ai grandi dans cet axé parisien qui nous est cher!

Profondément liée à mes amis et à cette énergie qui nous porte tous lors des échanges et des

rencontres au son du berimbau, j’ai tout de même décidé de partir en 2012, entraîné par la danse,

l’amour et la Capoeira.

Bailarina Iê Bahia

© Bailarina Iê Bahia

J’ai vécu à Londres, un peu au Brésil puis j’ai voyagé près d’un an en passant d’académie en

académie, dans différents pays, jusqu’en juillet 2016. (Plus de détails sur ma page Facebook Capoeira

sans frontières/Capoeira sem fronteiras).

Faire un choix

C’est ainsi que j’ai connu le Cap-Vert et que j’ai décidé de m’y installer – du moins, voir si la vie ici me

conviendra davantage. Alors après trois mois de répit et de réconfort à Paris, je suis partie. Si cela

bailarina_cap_vert

© bailarina

n’en étonne plus beaucoup, pour moi, il s’agit toujours une épreuve.

Ce n’est ni un fantasme, ni réservé qu’à une catégorie de personnes, mais bien un choix. Qui dit choix dit renoncement. Dans ce choix, c’est à tous mes Parisiens adorés que je renonce et au confort des habitudes. Ce n’est pas évident!

Je noie alors ma nostalgie dans un acharnement physique: les entraînements intensifs et les shows de Capoeira, la danse et les baignades au soleil…

A chaque pas c’est un nouveau bonheur et un déchirement qui se préparent en même temps. Au début, je suis toujours chargée par l’ambivalence des sentiments : l’excitation et la peur, la peine et la joie, les regrets et le désir… très entourée et pourtant seule.

Ma drogue

Et vous savez ce que ça me rappelle? Une roda de Capoeira! Au pied du berimbau, je suis souvent traversée par ces mêmes sentiments. Parce qu’on ne sait jamais ce qui se prépare. Je pense que c’est ça ma drogue.

Bailarina Iê Bahia

© Bailarina Iê Bahia

Parce que dans le changement, dans l’improvisation, dans l’inconnu, il va falloir s’adapter et apprendre à se connaître pour ne pas se perdre, pour ne pas se laisser avaler par ce courant étranger, pour ne pas s’oublier.

Il va falloir se poser des questions, se remettre en question mais aussi s’affirmer et se maîtriser. C’est pour cela qu’à chacun de mes retours je me sens plus forte et plus moi. J’éprouve cette expression « le voyage forme la jeunesse ». Et là où l’on n’a rien, on va à l’essentiel, ce qui me permet aussi d’être de plus en plus sensible et directe.

Dans la peur de l’inconnu – car c’est toujours un peu effrayant, qu’on se le dise -, soit on se blinde par peur d’être touché, jugé, manipulé, par peur d’être différent, par peur d’aimer, soit on se sensibilise, pour les mêmes raisons d’ailleurs, pour être apte à reconnaître les signes, le danger, les limites et les possibilités, garder le meilleur et en profiter.

A la découverte de l’île de Sal

De nouveau dans un autre pays que le mien, dans une culture que je ne connais pas encore, dans une langue que je parle mais que « je ne sens pas », la prise de risque est partout mais l’apprentissage aussi. Je compte bien en profiter tant que j’en ai le désir mais j’ai très envie de partager toutes ces expériences. C’est donc dans un esprit total de capoeiriste que je vous invite à venir visiter l’île de Sal et vivre un peu de tout ça avec moi!

Bailarina Iê Bahia

© Bailarina Iê Bahia

Des entraînements de qualité avec l’instructeur Didy du groupe Liberdade e Expressão (presque tous les jours pour les plus courageux), des entraînements sur la plage, des soirées dansantes, le soleil, la  chaleur, l’océan, la musique et les sourires. D’autres activités sont possibles aussi, en fonction des budgets: plongée, jetski, balade à cheval etc.

De Paris, les billets aller-retour sont autour de 500 euros. Je peux accueillir mais aussi vous trouver un petit cocon si besoin. Voilà, ce ne sont pas des paroles en l’air mais bien écrites ici dans cet article.

Mon contact Facebook « Bailarina Iê Bahia », n’hésitez pas, toutes les questions sont les bienvenues.

Et pour mes amis qui me lisent… vous me manquez!!!

Salve, axé à tous! A bientôt!!!

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