Julien Terrin: Sur le plan historique, Capoeira et Candomblé auraient été très proches lors des grandes périodes de répressions qui ont suivi l’avènement de la première République. Les capoeiristes expliquent qu’au XIXème siècle, les terreiros de Candomblé (lieux de culte) servaient de refuge et d’espace d’entraînement aux capoeiristes, en échange de quoi ils protégeaient les communautés religieuses de tous types d’agressions.
Bien souvent, les maîtres les plus anciens étaient aussi des figures respectées dans l’univers religieux afro-brésilien introduit au sein des hiérarchies religieuses. Pourtant ce lien n’est pas systématique et la relation avec l’univers du Candomblé était parfois indirecte, à savoir présente dans les mœurs et coutumes populaires.
Sources :
Julien Terrin, anthropologue, a réalisé en 2011 un mémoire de recherche intitulé : Salvador de Bahia, la Mecque de la Capoeira. Cet extrait provient d’une interview réalisée par Julien Bouisset lors de l’évènement à la Cité de la Musique, « Capoeira : danse et combat », le 12 février 2012
Vous pouvez la retrouver ici: http://www.mondomix.com/news/julien-terrin-aujourd-hui-la-capoeira-est-pratique-en-grande-majorite-dans-des-milieux-aises