Capoeira en France !Les petites histoiresOn y était

Arthur Brandão est un champion de capoeira

D’origine brésilienne, Arthur Brandão est arrivé deuxième

au championnat intervilles de capoeira en juin dernier, à Paris.

arthur brandao

©lecourrierdelamayenne.fr

Arthur Brandao, continu de gravir les échelons

petit à petit .

En 2016,  il avait déjà reçu une  médaille de bronze.

En 2018, il est sacré vice-champion de France dans la catégorie « confirmé ». Le jeune capoeiriste se dit content mais reste sur sa faim. « Moi je visais la première place donc il y a des regrets. Mais je suis très heureux d’avoir été en final face à un très bon adversaire. » Dans l’analyse de sa défaite, il est conscient de ce qu’il n’a pas réussi. « C’est le côté théâtral où il a été meilleur que moi. On faisait à peu près jeu égal mais lui a su montrer qu’il était là et qu’il dominait. Mais je vais travailler pour revenir encore plus fort », annonce Arthur Brandao.

Entraîné par le Mestre Marcelo Brandao, qui n’est autre que son père, sa vocation était toute trouvée. « Je lui dois énormément car c’est lui qui m’a fait découvrir cet art et je n’en serais peut-être pas là aujourd’hui », ajoute Arthur Brandao.« La capoeira c’est une culture, un art, une danse, du combat, du jeu et du chant. C’est tout à la fois. Pour la pratiquer il faut vraiment en avoir envie ».

« Je fais de la capoeira depuis que j’ai 5 ans. » Teint hâlé, cheveux bruns, Arthur Brandão baigne dans la culture brésilienne depuis tout petit. Ses parents sont tous les deux nés là-bas, et c’est son père, Marcelo Brandão, est le « mestre » du grupo cultura de Capoeira.

©ouest-france

À seulement 15 ans, Arthur est devenu vice-champion intervilles de capoeira. Les 16 et 17 juin derniers, à Élancourt en région Parisienne, le jeune lavallois a combattu d’autres capoeiristes lors d’une compétition nationale intervilles.

Arthur Brandao vit en Mayenne comme au Brésil. Le Berthevinois est aujourd’hui récompensé au titre de vice-champion de France et ne compte pas s’arrêter là. Le jeune homme s’est passionné pour la capoeira tout petit grâce à son père.  « La capoeira c’est avant tout familial. J’ai commencé à l’âge de deux ans et je n’ai jamais pu arrêter », explique le Berthevinois.  Il fait partie du Grupo Cultura de Capoeira, association sportive de capoeira en Mayenne.

C’est la troisième fois qu’il participait à ce championnat. En 2016, il avait remporté la médaille de bronze, cette année, c’est l’argent :

Cicap

©cicap.fr

« En 2020 je serais le vainqueur » , plaisante-t-il. Cette compétition se compose d’une catégorie « combat », où deux adversaires doivent s’affronter pendant une minute et d’un « jeu solitaire » : « Pendant 45 secondes, on doit faire le maximum d’acrobaties. Ensuite, c’est le jury qui note » , explique le jeune lavallois. Il a remporté la médaille de bronze de cette catégorie.

Danse, combat et portugais

Pas toujours facile d’allier les études et le sport de haut niveau. Il s’entraîne six heures par semaine, sans compter son « entraînement personnel » . « Sans mentir, je ne suis pas un très bon élève » , confie-t-il. Il vient d’obtenir son brevet, et ira à l’Immaculé conception à la rentrée. Plus tard, il aimerait suivre les traces de son père, et devenir « mestre » de capoeira. « Ce sport allie la danse et le combat, mais aussi l’apprentissage du portugais. C’est toute une culture. »

La capoeira est un sport confondant la danse, le combat, le chant et la musique. Originaire du Brésil, cet art s’implante de plus en plus en Mayenne avec l’arrivée de l’association Grupo Cultura de Capoeira. Les valeurs de la capoeira sont multiples et importantes à mettre en avant. « Quand on fait ce sport, on apprend le savoir-vivre, le savoir être et surtout le respect », rapporte l’adolescent.

« Aujourd’hui, je vis complètement pour ce sport »

Arthur Brandao a la 4e corde adulte sur treize mais veut continuer de s’améliorer. Le jeune homme s’entraîne au minimum deux fois par semaine pendant 1h30. « J’en ai besoin à la fois pour moi car j’aime pratiquer mais surtout pour m’améliorer. C’est comme tous les sports,

cicap

©cicap.fr

il n’y a pas de secret » constate Arthur Brandao. Au championnat de France, qui se déroule tous les deux ans à Paris, Arthur Brandao a déjà été récompensé à trois reprises.

Pour partager cette passion, il va à la rencontre des autres groupes de capoeira de la région, lors d’organisation d’après-midi : « On essaye de se réunir le plus possible. » Ses racines, il les a aussi côtoyées lors d’un voyage au Brésil, il y a deux ans. Durant un mois, les capoeiristes du Grupo Cultura de Capoeira ont visité le pays : « C’était incroyable, tous les jours on faisait de la capoeira ! » se remémore-t-il.

Cet été, les membres du grupo cultura de Capoeira seront présents tous les mardis soir au square de Boston à Laval pour faire des représentations. « Pour tous ceux qui aiment la culture brésilienne, il faut venir essayer ! » En tout cas, le jeune champion est bien décidé à passer l’été à s’entraîner.

Renseignements : Grupo Cultura de Capoeira

Sources :

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